Les concurrents actuels sur le marché français des paris sportifs en ligne se passeraient bien de la venue d’un nouvel acteur : la plateforme Vbet.
Qui est Vbet ?
Vbet est une émanation du groupe familial BetConstruct, un acteur professionnel notoire dans le monde du jeu. Le grand public ne le connait pas encore, mais ce n’est pas le cas pour les opérateurs de jeux d’argent. Cette fois-ci, il entend lancer sa propre plateforme de produits sportifs sur Internet.
Comment BetConstruct entend-il s’y prendre ?
Conscient que gagner en visibilité est un paramètre majeur. Le groupe a jeté son dévolu sur le champion du monde de football Youri Djorkaeff pour être son ambassadeur. Il envisage par ailleurs de se lancer dans le sponsoring sportif. Selon toute vraisemblance, l’offre de Vbet devrait s’étendre dès l’année prochaine au poker et au jeux virtuels.
Une vocation internationale
Le groupe ne fait aucun mystère de sa vocation internationale. En effet, il est agréé en France par l’Arjel depuis fin 2017. Sa présence active au Royaume-Uni et à Malte est prévue très prochainement. Mais son lancement en Scandinavie et Allemagne devrait se faire dans le courant de l’été.
Objectif : l’Europe
Créé en 2003, le groupe compte aujourd’hui quelques 3000 salariés répartis dans 16 pays. Le déploiement en Europe de Vbet sera la prochaine étape de l’expansion du groupe. Celui-ci n’a presque jamais travaillé pour son compte personnel sauf en Arménie.
Cette fois, il compte s’y employer sérieusement en tenant compte des caractéristiques propres de chaque pays. En ce qui concerne la France en particulier, il entend profiter de l’allègement de la fiscalité et surfer sur la vague de la croissance du marché des paris sportifs.
Avec des partenaires de choix
Il ne partira pas seul dans cette aventure. Pour soigner sa notoriété, il a prévu un partenariat avec le club de foot anglais Arsenal. Sur le plan opérationnel, il mise sur l’expertise du groupe Partouche, le numéro 2 des casinos de France pour faire fonctionner leur site commun PasinoBet. Partouche s’occupera de la partie marketing et commerciale, tandis que le groupe arménien aura à sa charge le volet technologique, une fois l’agrément de L’Arjel obtenu.